El Pakal, chef de gang, a été assassiné. Deux flics, flanqués d'un jeune journaliste, enquêtent dans un Guatemala gangréné par les gangs, la violence et la corruption. Un enfant, percuté par une voiture sur les lieux du crime, est transporté à l'hôpital, amnésique. Avant que les policiers aient pu l'interroger, il disparaît. Le jeune journaliste ne se doute pas dans quel bourbier il va mettre les pieds et à quel point il va être impliqué.

On est à bout de souffle à chaque page, submergés par l'intrigue et l'ambiance.

Ne surtout pas se fier à la couverture. C'est un livre furieusement caustique et réjouissant.
Cette femme d'allure bourgeoise a l'impression que tout le monde la prend pour une conne, parce que son mari l'a larguée par mail pour une jeunette, le lendemain du mariage de leur fille. Humiliée, elle pense que tout le monde savait alors qu'elle n'a rien vu venir. Son histoire est celle de pas mal de femmes : après de brillantes études, elle s'est mariée et a tout laissé tomber pour élever ses enfants et se dévouer corps et âme à sa famille. Et au moment où elle s'y attend le moins, vlan, le coup fatidique.
Une seule solution pour s'en remettre, assouvir sa vengeance. Pas évident quand on n'a pas l'âme meurtrière. Alors elle va se renseigner, lire, regarder des émissions sur des affaires criminelles. Elle va prendre son temps pour bien fomenter son crime, tout en restant irréprochable et insoupçonnable.
Et si passer pour une conne était finalement un atout ?

"pour ne pas laisser leur mort éclipser leur vie". Cette phrase issue de ce roman le résume assez bien.
Irène, française de 49 ans, travaille dans un centre de documentation sur les victimes de la persécution nazie. Ici, plus que partout ailleurs, il faut laisser sa vie personnelle au vestiaire pour se donner entièrement à son travail. Irène se voit confier la mission de retrouver les propriétaires ou leurs descendants, d'objets précieusement conservés aux archives depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Elle va devoir se plonger dans l'horreur des camps. Buchenwald, Ravensbrück, Dachau, Treblinka, Sobibor, Auschwitz, Bergen Belsen, autant de noms qui résonnent de tous les condamnés à mort qu'ils ont drainés. C'est un déferlement d'horreur, de tortures, d'atrocités, de déportations, de kidnappings, au travers duquel il faut passer pour recouper les informations, réveiller l'Histoire, et retracer les parcours de chacun. Et enfin retrouver la trace de familles qui n'espéraient plus rien ou qui étaient sans nouvelles de leurs disparus.

Au beau milieu d'une enquête délicate qui lui vaut menaces, tentatives de mort et destruction de biens, Agatha Raisin se démène aussi côté coeur. Oubliés James et Charles, un petit jeune et deux autres prétendants lui tournent autour. Tout ceci dans une ambiance de camp de naturistes.
Comme d'habitude, on retrouve Agatha très en forme pour une histoire sympathique qui nous change de la morosité ambiante.

"Surmonter l'insurmontable", c'est ainsi que l'autrice parle de ce qu' a vécu l'un de ses personnages.
Une fillette a disparu. Malgré ses recherches, la police n'a aucune piste crédible. Onze ans plus tard, la soeur de la fillette poursuit ses propres investigations, qui l'amènent vers un suspect idéal dont la folie est alimentée par des médicaments inappropriés.. Elle s'installe alors à côté de chez lui pour le surveiller. Pas évident, quand l'occupant des lieux vit cloîtré dans sa maison crasseuse aux fenêtres condamnées par des planches en bois. Du grenier au plus petit recoin, il se passe des choses bizarres. Enfants, animaux, qui vit réellement ici ?
Alors qu'elle est sur le point de retrouver sa soeur, l'histoire bascule et toutes les pièces du puzzle se mettent en place.
L'histoire est bien construite, pour nous amener à croire ce qui nous est donné à voir. La folie du personnage clé va nous dérouter totalement