- EAN13
- 9782823843491
- Éditeur
- 12-21
- Date de publication
- 14/04/2016
- Collection
- Policier / thriller
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Fleuve Editions 20,90
" Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre. "
Il faisait particulièrement doux ce soir-là.
Nous étions en été, un samedi soir, la fête annuelle de la base nautique des
Crozes avait battu son plein toute la journée.
Justine avait demandé à ses parents, également présents, de pouvoir passer la
nuit avec sa cousine et deux copains de classe sur l'îlot des Bois-Obscurs, au
centre du lac. Un camping entre pré-adultes. Une récompense pour le bon
travail fourni toute l'année. Promis, ils seraient de retour le lendemain, à
10 heures au plus tard.
Le dimanche matin, les adolescents se font attendre. L'un des parents, de
rage, parcourt la distance à la nage. Il découvre alors l'étendue du massacre
: les corps meurtris, outragés, dénudés.
Les familles des victimes, des accusés, la région, tous vont connaître le
chaos et le déclin.
Ma vie d'enfant a basculé ce jour-là. Quelqu'un – quelque chose –, au visage
indéfini, malveillant, a pris possession de mon imaginaire, de mon âme.
Vingt ans après le drame, l'occasion de dépasser ce traumatisme collectif
s'offre à moi.
Je vais enfin pouvoir donner un visage à mes peurs.
Il faisait particulièrement doux ce soir-là.
Nous étions en été, un samedi soir, la fête annuelle de la base nautique des
Crozes avait battu son plein toute la journée.
Justine avait demandé à ses parents, également présents, de pouvoir passer la
nuit avec sa cousine et deux copains de classe sur l'îlot des Bois-Obscurs, au
centre du lac. Un camping entre pré-adultes. Une récompense pour le bon
travail fourni toute l'année. Promis, ils seraient de retour le lendemain, à
10 heures au plus tard.
Le dimanche matin, les adolescents se font attendre. L'un des parents, de
rage, parcourt la distance à la nage. Il découvre alors l'étendue du massacre
: les corps meurtris, outragés, dénudés.
Les familles des victimes, des accusés, la région, tous vont connaître le
chaos et le déclin.
Ma vie d'enfant a basculé ce jour-là. Quelqu'un – quelque chose –, au visage
indéfini, malveillant, a pris possession de mon imaginaire, de mon âme.
Vingt ans après le drame, l'occasion de dépasser ce traumatisme collectif
s'offre à moi.
Je vais enfin pouvoir donner un visage à mes peurs.
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