- EAN13
- 9791035109998
- Éditeur
- Publications de la Sorbonne
- Date de publication
- 05/03/2024
- Collection
- Homme et société
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - ED SORBONNE 25,00
Comment écrire pour bien restituer le passage du côté des animaux, pour bien
reconstituer des individualités, des sociabilités, pour bien faire saisir et
faire ressentir des expériences, des sensations, des vécus différents des
nôtres ? La question n’est pas oiseuse, elle est même tout à fait
scientifique, contrairement à ce que d’aucuns croient depuis le grand partage
instauré entre les sciences et les arts – partage sur lequel d’autres
conviennent qu’il faudrait revenir, non pas pour faire ou pour dire n’importe
quoi, mais pour mieux faire et mieux dire. D’autant que toutes les sciences
sont humaines, avec des questions, des méthodes, des concepts, des lectures
forgés par les humains pour parler en l’occurrence d’autres vivants, d’autres
animaux. Tout discours scientifique est aussi une littérature et une mise en
scène, même en éthologie comme dans les grands livres d’un Charles Darwin,
d’un Jakob von Uexküll, d’une Jane Goodall, d’une Diane Fossey. Dans les
autres disciplines, en histoire, en anthropologie, en sociologie, en abordant
les animaux pour eux-mêmes, cette question de l’écriture doit être posée, et
elle peut l’être avec une grande franchise, à la fois salutaire – il s’agit de
ne pas être dupe de l’acte d’écrire – et fructueuse, pour s’en servir comme
d’un instrument scientifique supplémentaire. Ce livre, auquel ont contribué
des éthologues, des linguistes, des sémioticiens, des littéraires, des
psychologues, des anthropologues et des historiens, s’adresse à tous les
chercheurs des sciences de la vie et des sciences humaines – et au public
passionné d’animaux.
reconstituer des individualités, des sociabilités, pour bien faire saisir et
faire ressentir des expériences, des sensations, des vécus différents des
nôtres ? La question n’est pas oiseuse, elle est même tout à fait
scientifique, contrairement à ce que d’aucuns croient depuis le grand partage
instauré entre les sciences et les arts – partage sur lequel d’autres
conviennent qu’il faudrait revenir, non pas pour faire ou pour dire n’importe
quoi, mais pour mieux faire et mieux dire. D’autant que toutes les sciences
sont humaines, avec des questions, des méthodes, des concepts, des lectures
forgés par les humains pour parler en l’occurrence d’autres vivants, d’autres
animaux. Tout discours scientifique est aussi une littérature et une mise en
scène, même en éthologie comme dans les grands livres d’un Charles Darwin,
d’un Jakob von Uexküll, d’une Jane Goodall, d’une Diane Fossey. Dans les
autres disciplines, en histoire, en anthropologie, en sociologie, en abordant
les animaux pour eux-mêmes, cette question de l’écriture doit être posée, et
elle peut l’être avec une grande franchise, à la fois salutaire – il s’agit de
ne pas être dupe de l’acte d’écrire – et fructueuse, pour s’en servir comme
d’un instrument scientifique supplémentaire. Ce livre, auquel ont contribué
des éthologues, des linguistes, des sémioticiens, des littéraires, des
psychologues, des anthropologues et des historiens, s’adresse à tous les
chercheurs des sciences de la vie et des sciences humaines – et au public
passionné d’animaux.
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