Profane N°18 - Printemps - Eté 2024
EAN13
9782490693214
ISBN
978-2-490-69321-4
Éditeur
PROFANE
Date de publication
Nombre de pages
240
Dimensions
23 x 15,5 x 1,5 cm
Poids
450 g
Fiches UNIMARC
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Profane N°18 - Printemps - Eté 2024

Profane

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Le temps d’un verre dehors, dans ce qui fut un campus parisien. Il fait
doux, c’est la première fois qu’on vient, on attend que débute la table
ronde « Poser un regard sur ce qui nous entoure ». Alors on observe la mue
du bâtiment, en se demandant ce qu’est un tiers-lieu (p. 188). L’ancienneSorbonne Nouvelle, construite dans les années 1970, nous fait penser à
Bernard, qui fut quant à lui chargé de cours à la fac de Tolbiac, non loin,
tout en créant des tapis chez lui, dans une tour des Olympiades (p. 32).
L’architecture des années 1970 décidément. Certains l’adorent, d’autres
préfèrent quitter la ville, pour aller faire une maison en chaux et en
chanvre, en phase avec la nature, avec leurs mains et en s’armant de
patience (p. 150). La ville ou la campagne. La banlieue aussi : il fait
visiblement bon vivre à Bagneux, où chaque année un rendez-vous artistique
mobilise les habitants (p. 224). S’il fallait choisir, préférence assumée pour un bord de mer, en Bretagne par exemple, vers Paimpol, où se devinela silhouette de Denis qui arpente les plages à la recherche de pinces
de crabe, de carcasses de tourteau pour des sculptures minute (p. 166). Le
rivage, l’appel de la mer, la figure du marin : Hubert la connaît bien, lui
qui aima traquer des canevas représentant uniquement des pêcheurs à la pipe(p. 92). Collectionneur dans l’âme, il a bien d’autres modestestrésors, notamment quelque 300 affiches de films où apparaît la statue
de la Liberté. 300… les chiffres donnent toujours le vertige. Celui-ci :
250 000. C’est le nombre de photographies de cimetières réalisées par André
dans le monde entier (p. 40). C’est aussi le nombre de photos amateurs
réunies par Christophe, tirées d’albums de famille, de boîtes de photostrouvées dans les marchés aux puces et les magasins d’antiquités de
Berlin. Parmi une multitude d’autres accumulations qui squattent son
atelier d’artiste (p. 198). La photo amateur, une mine aussi pour Jonathan,
qui cherche compulsivement celles où le sujet disparaît, matrice de sa
pratique artistique (p. 54). L’album, cet abysse de l’intime, même sans
visage... Matthieu a ramené de Tokyo un épais cahier où sont collées des
boîtes d’allumettes qui disent beaucoup des déambulations d’une certaine
Matsuko. Qui était cette fille du feu (p. 108) ? De la flamme à la braise,on se prend à rêver d’un barbecue, rituel des beaux jours. Il faudra
appeler Antoine, qui sait certainement aussi bien les allumer que les
dessiner (p. 70). La table ronde va commencer.
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