- EAN13
- 9782251340173
- ISBN
- 978-2-251-34017-3
- Éditeur
- Belles Lettres
- Date de publication
- 1977
- Collection
- Classiques de l'histoire au Moyen Âge
- Nombre de pages
- 340
- Dimensions
- 19,5 x 12,5 x 2 cm
- Poids
- 400 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La Chanson de la Croisade Albigeoise. Tome I : La Chanson de Guillaume de Tudèle.
Tome I : La Chanson de Guillaume de Tudèle.
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Belles Lettres
Classiques de l'histoire au Moyen Âge
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« Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! ».
En une seule phrase, prononcée dit-on par Arnaud-Amaury, abbé de Cîteaux, peu avant le massacre de Béziers, il semble que soit résumée toute l’histoire de la Croisade contre les Albigeois. Elle a duré cependant bien près d’un demi-siècle, jusqu’au tragique final du bûcher de Montségur où les deux cents derniers Cathares furent brûlés vifs, enfermés par une palissade et sous bonne garde.
Qui étaient donc ces gens, plusieurs centaines de mille, qui avaient osé défier le Pape, son clergé, et l’une des plus fortes armées, de toutes nationalités, mises sur pied de guerre ainsi que celles des croisades en Terre sainte ? C’est ce que nous raconte, en quelques dix mille vers et en provençal ancien, cette Chanson de la Croisade albigeoise, écrite et déclamée à la Cour ou devant le menu peuple du Languedoc, par deux clercs – des poètes – dont l’un au moins, plutôt favorable aux hérétiques, est demeuré parfaitement inconnu.
En une seule phrase, prononcée dit-on par Arnaud-Amaury, abbé de Cîteaux, peu avant le massacre de Béziers, il semble que soit résumée toute l’histoire de la Croisade contre les Albigeois. Elle a duré cependant bien près d’un demi-siècle, jusqu’au tragique final du bûcher de Montségur où les deux cents derniers Cathares furent brûlés vifs, enfermés par une palissade et sous bonne garde.
Qui étaient donc ces gens, plusieurs centaines de mille, qui avaient osé défier le Pape, son clergé, et l’une des plus fortes armées, de toutes nationalités, mises sur pied de guerre ainsi que celles des croisades en Terre sainte ? C’est ce que nous raconte, en quelques dix mille vers et en provençal ancien, cette Chanson de la Croisade albigeoise, écrite et déclamée à la Cour ou devant le menu peuple du Languedoc, par deux clercs – des poètes – dont l’un au moins, plutôt favorable aux hérétiques, est demeuré parfaitement inconnu.
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