Histoire de Florence
EAN13
9782877478465
ISBN
978-2-87747-846-5
Éditeur
Gisserot
Date de publication
Collection
HISTOIRE
Nombre de pages
112
Dimensions
21,8 x 12,8 x 1 cm
Poids
160 g
Langue
français
Code dewey
945.551
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Gisserot

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Dès le renouveau urbain du Xème siècle jusqu'à la fin du XVème siècle Florence s'est attachée à éliminer ses rivales (Lucques, Sienne, Pise) pour dominer l'ensemble de la Toscane et se donner les moyens du grand commerce maritime. Elle se hisse, ainsi, sur le plan de la puissance financière et temporelle au niveau des plus grandes places économiques de l'Italie du Nord et de la Chrétienté (Milan, Gênes, Venise...) L'attachement passionné des Florentins à leur liberté leur permit de conserver à leur ville bien aimée son indépendance face à l'Empereur, au Pape et au roi de France dans le cadre d'un gouvernement communal que les Médicis eux-mêmes durent ménager avant d'établir leur seigneurie héréditaire (1570). Mais Florence est sans rivale à travers les siècles par l'exceptionnel éclat de sa culture qui fit d'elle, après l'Athènes de Périclès, le premier foyer de l'humanisme européen. Dans ce livre d'une rare densité mais d'une lecture aisée, l'auteur, éminent spécialiste des hommes d'affaires et des villes italiens du Moyen-Age, permet à chacun, qu'il soit étudiant, passionné d'histoire ou touriste cultivé, de comprendre l'apport exceptionnel de la ville du Lys et de Saint-Jean Baptiste tant à l'Italie – à qui Dante et Boccace donnèrent sa langue et sa prose et dont elle fut la capitale – qu'au monde occidental auquel l'Esprit, qui a soufflé à Florence aux XIVème et XVème siècles plus qu'il ne fit jamais en aucune ville du monde, a, notamment, donné la peinture moderne (Giotto), la pensée technique moderne (Vinci) la pensée politique (Machiavel), Michel-Ange et d'innombrables génies... alors que le Nouveau Monde prenait son nom du florentin Amerigo Vespucci... Né en 1908, Yves Renouard, ancien élève de l'Ecole normale supérieure, après avoir été reçu premier à l'agrégation d'Histoire et géographie, fut membre de l'Ecole française de Rome, puis professeur à l'Institut français de Florence avant d'être nommé à la chaire d'Histoire du Moyen-Age de la Faculté des Lettres de Bordeaux dont il fut le doyen de 1946 à 1955, date de son élection à la chaire d'histoire économique du Moyen-Age à la Sorbonne. Président du Comité français des sciences historiques, Président du jury de l'agrégation d'histoire, le grand historien est mort en 1965. En couverture : réplique du David de Michel-Ange devant le Palazzo Vecchio à Florence.?Photo Claudio Cozzi.
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